Le chant des enfants de la Bigorre



Paroles : E. CAMOT
Musique : C. GUTHMANN

Sous le doux ciel de l'antique Bigorre
Aux bords riants où serpente l'Adour,
Jardins aimés de Bacchus et de Flore.
Heureux cent fois ceux qui virent le jour
Climat charmant, l'hiver t'effleure.
Climat charmant, l'hiver t'effleure à peine
Que le soleil ramène les chaleurs
Que des Zéphyrs la caressante haleine
Couvre le sol de mille fleurs !

Refrain :
Enfants de la Bigorre
Que notre voix sonore
Que nos accents joyeux
S'élèvent jusqu'aux Cieux !
Notre belle Bigorre c'est le pays des Dieux. (ter)

De tous côtés des plaines magnifiques ;
Ici, des près où paissent les troupeaux ;
Là, le lin bleu, les maïs poétiques ;
Plus loin, la vigne enlacée en arceaux.
Voit-on ailleurs d'aussi riches campagnes,
Ces clairs ruisseaux répandant la fraicheur,
Ces gais vallons et ces belles montagnes,
Aux pics neigeux, à l'aspect enchanteur ?

Faut-il parler des sources salutaires
Que l'étranger visite tous les ans ?
De Saint-Sauveur, de Capvern, de Bagnères,
De Cauterets, Barèges aux monts géants ?
Que de milliers de blessés, de malades,
Ont retrouvé leurs forces, leur santé,
Dans ces beaux lieux où, pour plaire aux naïades
Jeux et plaisirs font régner la gaîté !

Ton air si pur, tes paisibles ombrages,
Ont de tout temps attiré les héros,
Les orateurs, les ministres, les sages,
Las de grandeurs et cherchant le repos.
O doux pays, séduisante Bigorre,
Nul ne saurait te voir sans te chérir ;
Qui vit tes monts veut les revoir encore ;
Qui te connaît sous ton ciel veut mourir !

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