Dans le vallon

Dans le vallon, la branche solitaire
Ne reçoit plus, les oiseaux amoureux
Et pour parer le front de la bergère
L’on cherche en vain quelques fleurs en ces lieux.

Charne divin, tendre mélancolie,
Tes seuls plaisirs m’ont donné le bonheur !
Puisse l’amour ce tyran de la vie !
Ne plus troubler le calme de mon cœur.

Au sein des bois où languit la nature
L’âme pensive aime à se recueillir
Et s’entourant de leur sombre parure
Renaître encor’ dans un doux souvenir.

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