Le chasseur d'isards

Allons, mes guêtres Magdeleine
Mes bonnes guêtres de peau d’ours
Mon havresac, ma gourde pleine
Du pain et des noix pour deux jours
L’oiseau chante le vent d’Espagne
Au loin disperse les brouillards
Ce soir je gravis la montagne (bis)
Je sais où dorment les isards (ter).

J’ai dix balles dans ma ceinture
Mon fusil ne manque jamais
Sans hésiter je m’aventure
Sur la neige des hauts sommets
Et de l’abîme qui bouillonne
Calme, j’affronte les hasards
Demain la chasse sera bonne (bis)
Je sais où dorment les isards (ter).

Il partit quand la lune pâle
Blanchit la crête des glaciers
Et des gorges du Vignemale
Il suivit les rudes sentiers
En songeant à Magdeleine
Il s’agrippait aux blocs épars
Et disait reprenant haleine (bis)
Je sais où dorment les isards (ter).

De l’imprudent vers les abîmes
La brume conduisit les pas
Deux fois l’aurore dora les cimes
Mais le chasseur ne revint pas
Et depuis une pauvre veuve,
S’en va chantant les yeux hagards
Demain j’aurais ma robe neuve (bis)
Je sais où dorment les isards (ter).

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