Le chasseur de chamois

Voici le jour : la montagne s’argente
Le glacier luit comme un vaste miroir,
Allons, allons ; épouse diligente :
Ma carabine et mon vieux chapeau noir
Prépare aussi mon petit sac de toile,
Mets-y du pain : c’est tout ce qu’il me faut
Pourquoi pleurer ? N’ais-je pas mon étoile ? (bis)
Quelqu’un me gardera là-haut. (bis)

De ses chamois, la montagne est avare,
Mais j’ai bon œil, et puis le jour est grand,
J’aurai du lait au chalet de la Darre,
Et des chamois, sur le grand Nuveran.
Le chevrier déjà sort du village,
Enfants adieu ! Le jour est là bientôt,
Ne pleurez pas, je ferai bon voyage (bis)
Quelqu’un me gardera là-haut. (bis)

Si la tourmente arrivait imprévue ?
Si l’avalanche éclatait sous mes pas ?
Si le brouillard venait troubler ma vue ?
Si le sentier ne se retrouvait pas ?
Pauvre chasseur ! La montagne est perfide,
Du haut des monts, on peut faire un grand saut,
Mais sur les prés ne court pas une ride (bis)
Quelqu’un me gardera là-haut. (bis

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