A la fin du jour, c’est un chant d’amour
Que le vent qui vient d’Espagne,
Murmure en passant, au creux des torrents,
Aux fleurettes des montagnes,
Dans la nuit qui vient, sous le ciel serein,
Sur un tapis de gentianes,
Venez écouter, la valse enchantée,
Qui le soir parcourt la vallée,
Et la brise qui va, jouant sa sérénade,
Vient vous dire tout bas, la chanson des cascades,
Elle’parle des glaciers, berceau des eaux limpides,
Et des ronds pics altiers, dans les nues envolés.
Refrain :
Vertes Pyrénées, donnez-nous toujours,
De douces soirées, après d’heureux jours, pour que nous puissions
Sous ton ciel vermeil, te chanter toujours,
Pays sans pareil, tendre mélodie,
Viens bercer nos cœurs, brise des sommets,
Emportez au loin, vers tous ces chalets,
Ce joyeux refrain, lai, lai, lai, la, la, la
Lai, lai, lai, la, la, la lai, lai, lai, la, la, la
Lai, lai, lai, la, la, la..
J’ai la nostalgie des soirées bénies,
Passées sous le vent des cimes,
Oui je veux encor, sous un beau ciel d’or,
Goûter cette paix divine,
Qui du firmament, sur le val descend,
Quand l’étoile s’illumine,
Je veux revenir, voir le jour finir,
Sous la caresse du zéphyr,
Ritournelles azurées, sur ton aile sublime,
Je voudrais m’en aller par delà les abîmes,
Au pays merveilleux des neiges éternelles,
Où dorment les lacs bleus, tout là-haut dans les cieux.