Hosanna des Pyrénées


Alfred Roland
Montagnards recueillez-vous !(Bis)
Le vent du soir va pour nous tous
Va murmurer un chant bien doux.
Avec leurs neiges éternelles
Et leur farouche majesté,
Comme nos montagnes sont belles
Bien plus belles que nos cités.
Dans leurs sentiers,
Toujours fidèles,
Les bergers vont en liberté.
Dieu leur a mis des robes blanches,
Et des colliers de sapin vert.
Pour résister aux avalanches,
Que déchaînent sur eux, les noirs hivers !

Chantons, chantons, chantons un chant d’honneur !
Avec leurs triomphantes cimes,
Allons encore allons, tremper nos cœurs,
Aux sources vierges des abîmes qui nous diront leur chant,
Leur chant berceur.

Amis chantons sans cesse, la splendeur de nos monts,
La grâce enchanteresse des monts que nous aimons.
Amis chantons sans cesse, la splendeur de nos monts,
Chantons amis, chantons sans cesse la splendeur de nos monts !

Pics éternels, clochers de la tempête,
Dont rien ne vaut la superbe fierté,
Quand l’aquilon, souffle sur vos têtes,
Votre tocsin, sonne la liberté !

Quand la rumeur du jour expire,
Aux premières ombres du soir,
Les fleurs des monts, pour mieux sourire,
Ouvrent leurs divins encensoirs,
Tandis que les voix cristallines,
Des ruisselets, plein de ciel bleu,
Et les clochettes argentines,
Des blancs troupeaux,
Chantent pour Dieu !

Chantez ruisseaux, tintez clochettes,
Sonores voix que Dieu toujours bénit,
Dites vos mille chansonnettes,
Echos joyeux, échos de l’infini.

L’hymne de la nature,
Vibre dans nos chansons,
Que votre voix murmure,
A tous les horizons,
L’hymne de l’allégresse,
Vibre dans nos chansons !
Chantons amis, chantons sans cesse
La splendeur de nos monts !
Chantons amis, chantons sans cesse
La splendeur de nos monts !

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