Complainte Bigourdane

J’ai dû partir de mon village,
Aller à Paris travailler,
Je revois encor les visages
De mes amis que j’ai quittés. (Bis)
Le matin je vais à l’usine
Et le chemin de mon ennui
Me parle toujours d’Evelyne
Qui est restée seule au pays. (Bis)

Refrain 1 :
N’èi pas més que ua cançou,
N’èi que ua cançouneta,
N’èi pas mès que ua cançou
Enta disé-te-eth mié amou.

Je regarde couler la Seine
Et vois glisser les vieux chalands.
Dans les klaxons et les sirènes
Où est la musique des torrents ? (bis)
Alors je rêve à mes cascades,
Aux gaves et aux pics enneigés,
En revivant mes escapades
Vers les sommets des Pyrénées. (Bis)

Refrain 1

La longue plaine monotone
Du vent qui souffle avec fureur
Ne balaie point au ciel d’automne
Les feuilles mortes de mon cœur. (bis)
Mon souvenir tourne les pages
Pleines du parfum des forêts
Et je revois ta douce image
Qui garde un goût d’éternité. (Bis)

Refrain 1

J’aimais le chant des pastourelles,
Le merle sur le cerisier,
Le gazouillis de l’hirondelle,
Et puis l’odeur des foins coupés. (Bis)
J’ai trop souffert, j’ai trop de peine
Demain je change d’horizon ;
Près de l’eau vive des fontaines
Je te redirai ma chanson. (Bis)

Refrain 2
Qu’aurèi toustem ua cançou,
Qu’aurèi ua cançouneta,
Qu’aurèi toustem ua cançou,
Enta disé-té-eth mié amou.

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