Le cor

J'aime le son du cor le soir au fond des bois
Soit qu'il chante les pleurs de la biche aux abois
Ou l'adieu du chasseur que l'écho faible accueille
Et que le vent du nord porte de feuille en feuille

Que de fois seul dans l'ombre à minuit, demeuré
J'ai souri de l'entendre et plus souvent pleuré
Car je croyais ouir de ces bruits prophétiques
Qui précédaient la mort des paladins antiques


Ames des chevaliers, revenez-vous encor?
Est-ce vous qui chantez avec la voix du cor?
Roncevaux, Roncevaux,dans ta sombre vallée;
L'âme du grand Roland n'est donc pas consolée?

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