N'entends-tu pas

N'entends-tu pas, seul, quelquefois,
Le son du cor au fond des bois ?
Quand le soir dans l’espace tombe
On dirait de lointaines voix…(Bis)
L’écho léger, tel la colombe,
Sur un val apporte, en mourant,
Les souvenirs du vol sanglant.

Des cavaliers armés du cor
Sur leurs coursiers ardents et forts,
Au galop ont passé dans l’ombre
Derrière eux traînant un cerf mort…(Bis)
J’entends encore la meute sombre
Puis le bruit se disperse et meurt
Le bois retombe en ses terreurs.

Sous les grands pins courbant le front
Les eaux glissant au pied des monts
Assourdissant leur frais murmure,
Quel silence partout répond !(Bis)
Bientôt tout dort dans la nature
Sur la terre plus aucun bruit,
Chacun repose, c’est la nuit.

Fermer