(Gaétan Bourdens)
Lorsque le jour se lève au fond des Baronnies
C'est comme un nouveau rêve qui commence après la nuit
Le hibou sur un hêtre termine sa chanson
Avant de disparaître au fond d'un trou d'un vieux tronc
Et son chant s'éloigne là-haut, là-bas, là-haut sur la montagne
Les merles lui répondent à l'unisson, là-bas dans les vallons
Le soleil enveloppe les pointes des sommets
Et les troupeaux galopent sur l'herbe verte des prés
Leurs clochettes argentines répondent aux carillons
Qui dans les vallées sonnent le réveil à l'unisson
Tous les sons se mélangent là-haut, là-bas, là-haut sur la montagne
Pour faire la plus belle des chansons, là-bas dans les vallons
C'est la fête au village, tous les gens du pays
Du plus fou au plus sage, aujourd'hui sont réunis
Et devant un bon verre, ils chantent des chansons
Oubliant tous leurs peines, ils sont heureux pour de bon
A pleine voix ils chantent à l'unisson, là-haut sur la montagne
L'amitié les a unis sans façon, là-bas dans les vallons
Jeannot et Marinette, se tenant par la main
Au pied d'une cascade, sont couchés sous un sapin
Ils se font des promesses et sont tellement heureux
Qu'ils oublient la sagesse dans un moment merveilleux
Ils sont envahis par un doux frisson, là-haut sur la montagne
Pensant au jour où les cloches sonneront, là-bas dans les vallons
Quand la brume légère a tout enveloppé
Juste avant que la lune au firmament soit montée
Deux vieux sur une chaise assis au coin du feu
Rêvent de leur jeunesse quand ils folâtraient heureux
Là-haut, là-haut, là-haut, là-haut, là-bas
Là-haut sur la montagne
Là-haut, là-haut, là-haut, là-haut, là-bas
Là-bas dans les vallons