Le torrent

Paroles de BARRAU et musique de JM CADIRAN
Le torrent furieux au fond des noirs abîmes (bis)
Clame, clame, dans le brouillard son fracas éternel
M’étincelant glacier qui couronne les cimes (bis)
Comme un immense dard semble percer le ciel.
Mais quand la blonde aurore éveille les vallées (bis)
Les buissons alourdis de feuillage et de fleurs
Exhalent des parfums et des chansons ailées
Les pâtres revenus chantent de joyeux chœurs (bis)

Ô beroyes mountagnes o..o..o..o..ooh (bis)
Que benguém touts gauyous
De las noustes campagnes
Qué benguém touts gauyous
Hè pèche lous moutous
Sus u theit de heuguères
Qu’abem souben rébat
A las joènes beryères
Aù païs tan aimat.

Les pâtres sont allés se battre à la frontière (bis)
Sans peur, sans peur, ils ont juré de vaincre ou de mourir.
De tous ceux qu’a fauchés la balle meurtrière (bis)
Bergères, conservez le pieux souvenir.
Mais vous qui revenez couverts de pure gloire (bis)
Soldats de la justice et de la liberté
Chantez sur les grands monts ce refrain de victoire
Qu’il soit par les échos mille fois répété (bis)

Ô mountagnes aymades .o..o..o..o..oh !
Lous fidèles pastous
Tournats deras armades
Lous fidèles pastous
Qué soun victorious
Bengat biste, bergères
Coubri de bères flous
Courouna dé laurère
Lous souldats glourious.

Oui, dans les frais vallons, gentilles pastourelles (bis)
Célébrez le retour du fidèle berger
Car pour vous il vainquit et chassa l’étranger.
Offrez-lui (bis) offrez-lui vos baisers et les fleurs les plus belles
Et c’est pour vous aussi que par les soirs d’été
Sa tendre voix se mêle au ravissant murmure
Des gaves gazouilleurs cachés sous la ramure
Dans un concert de paix et de fraternité.

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