Autrefois

(Gaétan Bourdens)

Autrefois quand c’était le printemps dans les champs
Des millions de fleurettes faisaient un tapis blanc
L’aubépine embaumait, la nature alentour
Les oiseaux dans le ciel, faisaient mille détours
Les lapins s’étiraient pour bronzer au soleil
Les ruisseaux scintillaient en reflets d’arc-en–ciel
Refrain
Dé quet temps lo horohò rabachaba sa cançon
Pendent tota la noeit en la plana d’o modo
Labets los perdigalhs cantaban ao printemps
Mes que se soun carats aro……. denpuch longtemps

Puis l’été était là et c’était la moisson
Nous allions dépiquer dans toutes les maisons
Le Dimanche sur la place on jouait au palais
S’il y avait une fête, à pied on y allait
Et lorsque nous rentrions, après avoir dansé
Tout le long des buissons le rossignol chantait.

L’automne arrivait les palombes passaient
Le raisin était mûr les vendanges commençaient
Dans toute la nature, c’était mille couleurs
Parfois au clair de lune, chantaient les laboureurs
La maison sentait bon, les pommes et le vin
La grive sur l’alizier chantait-tous les matins.

Les gelées recouvraient les prés d’un manteau blanc
Les chasseurs appelaient après leurs chiens courants
Des volées de canards, passaient vers la rivière
Et les petits oiseaux, s’approchaient des volières
Pour la messe de minuit, nous partions en galoches
Au pied de mon sapin, y avait qu’une brioche.

Final du refrain
Mes que se soun carats aro…….enta toustem.

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